Créée par le neuropsychiatre Alfonso Caycedo dans les années 60, la sophrologie s'inspire de mouvements mystiques orientaux. Elle est développée depuis par des sophrologues référents comme Catherine Aliotta.
Qu’elles soient pratiquées dans les hôpitaux de Paris, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, les séances de sophrologie permettent aux malades de mieux gérer leur stress en période d'attente avant un examen ou à l'annonce d'un diagnostic. Les techniques de la méthode proposent d’excellents outils pour faire face aux moments difficiles, en toute sérénité.

La sophrologie est de plus en plus présente à l'hôpital car, en apprenant à une personne à mieux se connaître, elle lui permet aussi de mieux gérer la douleur. De la prise de conscience des énergies internes jusqu’à la détente corporelle, la sophrologie favorise l’harmonie de l’être. Elle constitue également un outil précieux pour les professionnels de la santé en milieu hospitalier et un sophrologue peut très bien s'intégrer dans une équipe médicale.
L’accompagnement via la sophrologie à l’hôpital a pour objectif de contribuer à améliorer la qualité de vie du patient durant son séjour. Proposant plusieurs portes d’entrée dans la pratique, le concept de la sophrologie peut convenir à des individus aux personnalités très différentes et favoriser leur bien-être.
En milieu hospitalier, la sophrologie permet de soulager diverses problématiques comme la peur, la tristesse, la douleur, les troubles du sommeil... La sophrologie ne guérit pas, mais en abordant les situations difficiles que vivent les patients, elle améliore leurs soins et leur qualité de vie à l’hôpital.
De nombreux hôpitaux ont intégré la sophrologie à leurs services pour améliorer la gestion de la douleur. La sophrologie laisse toujours le choix à la personne qui la pratique, car la pratique en milieu hospitalier se veut une démarche positive.
A l'hôpital, les patients ne vivent pas les mêmes expériences en fonction des services. En soins palliatifs et cancérologie, ils peuvent souffrir d’anxiété. D’autres peuvent éprouver de la tristesse quand ils entendent des pleurs dans les couloirs ou quand ils apprennent un décès dans le service. Lors des séances, la sophrologie leur permet d’oublier leur état de santé. Ils retrouvent de l’énergie pour patienter et puiser dans leur ressources le temps de leur hospitalisation.
Les exercices relaxants de la pratique n’altèrent pas l’organisme et sont détachés de tout traitement médicamenteux. A travers la prise de conscience de son corps, de sa respiration - que la douleur soit physique ou psychologique - les exercices de sophrologie abordent davantage le mode de perception que celle-ci en elle-même.
Dans les services de gériatrie, les besoins se situent le plus souvent autour d’angoisses, de peurs pour l’avenir, de difficultés respiratoires et d’ennui. Pratiqués sur place à temps plein, les exercices de la sophrologie permettent de multiples possibilités, comme de voir les patients plusieurs fois par semaine ou par mois. Ils offrent de faire face à des situations difficiles, mieux se connaître et permettent de renforcer la confiance en soi en réactivant ses propres capacités.