Phytothérapie

Envie de prendre soin de vous au naturel ? La phytothérapie utilise les plantes pour vous accompagner dans votre quotidien : stress, sommeil, digestion, petits maux… Elle offre des solutions douces, simples et personnalisées, en harmonie avec votre corps. Une pratique millénaire qui retrouve toute sa place aujourd’hui, entre tradition et modernité.

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Phytothérapie illustration

Qu’est-ce que la phytothérapie ?

Version à jour : 04 août 2025

 

La phytothérapie est une pratique complémentaire qui repose sur l’utilisation des plantes pour accompagner naturellement le mieux-être au quotidien. Elle exploite les vertus des principes actifs présents dans les végétaux, sous forme d’infusions, de gélules, d’huiles essentielles, de crèmes ou encore de teintures. Ces extraits sont choisis pour leurs propriétés ciblées, permettant d'agir en harmonie avec l’organisme.

 

Les composés actifs des plantes interagissent avec les systèmes biologiques du corps. Cette interaction naturelle permet de cibler certains besoins de l'organisme en douceur. Les remèdes phytopratiques peuvent être appliqués localement ou ingérés selon leur forme de préparation.

 

Les effets peuvent varier selon :

  • la concentration des principes actifs
  • la forme de préparation choisie
  • la réceptivité individuelle

Certains effets sont rapides, d’autres demandent une utilisation continue pour des résultats durables.

 

De plus en plus de personnes se tournent vers la phytothérapie pour maigrir, mieux dormir, gérer le stress ou faire face à certains troubles liés à la ménopause ou à l’arthrose. Il s’agit d’une méthode douce, naturelle et personnalisable.

 

L'histoire et les origines de la phytothérapie

Le mot "phytothérapie" provient du grec ancien : "phytos" signifie "plante" et "therapeuo" se traduit par "prendre soin". Cette étymologie résume l’essence même de la discipline : prendre soin de soi à l’aide des plantes.

 

Les premières utilisations des plantes à des fins de santé remontent à plusieurs millénaires. En Mésopotamie, les Sumériens ont laissé des tablettes d’argile datant de 3000 avant J.-C., détaillant des usages médicinaux de diverses plantes. En Égypte ancienne, les papyrus médicaux comme celui d’Ebers (vers 1550 av. J.-C.) répertorient des centaines de remèdes végétaux.

 

En Grèce antique, Hippocrate, considéré comme le père de la médecine occidentale, affirmait que « la nature est le médecin des maladies ». Dioscoride, au Ier siècle, a compilé un ouvrage fondamental, "De Materia Medica", qui servira de référence durant plus de 1 500 ans.

 

En parallèle, la médecine traditionnelle chinoise utilisait depuis des siècles des herbes pour rétablir les équilibres internes. En Inde, l'Ayurvéda, qui signifie « science de la vie », intègre les plantes comme pilier de sa philosophie de santé.

 

À Rome, Galien a poursuivi les travaux grecs en développant une pharmacologie basée sur l’observation et la classification des plantes.

 

Chaque civilisation a enrichi la connaissance des plantes et de leurs propriétés. Cette transmission millénaire constitue aujourd’hui le socle de la phytothérapie moderne, que la science continue de valider et d’enrichir par la recherche.

 

Les différentes méthodes d'utilisation de la phytothérapie

Il existe plusieurs façons d’utiliser les plantes selon les besoins, chacune ayant ses spécificités et ses indications :

  • Infusions et décoctions : Ces préparations consistent à verser de l'eau chaude sur des plantes séchées (infusion) ou à les faire bouillir (décoction). Idéales pour les tisanes, elles sont souvent utilisées pour leurs propriétés digestives, calmantes ou dépuratives.
  • Teintures mères : Obtenues par macération de plantes dans de l’alcool, elles concentrent les principes actifs de façon durable. Leur posologie est généralement très précise et elles sont souvent recommandées pour une action ciblée.
  • Gélules et comprimés : Ces formes pratiques permettent une consommation standardisée et sont idéales pour une utilisation quotidienne, en particulier pour les plantes à l’odeur ou au goût marqué.
  • Extraits secs ou fluides : Plus concentrés que les tisanes, ils sont souvent intégrés à des compléments alimentaires. Ils permettent un dosage précis des actifs.
  • Huiles essentielles : Très puissantes, elles sont extraites par distillation. Elles peuvent être utilisées en application cutanée, en diffusion atmosphérique ou exceptionnellement par voie orale, toujours avec prudence.
  • Crèmes, baumes et cataplasmes : Utilisés pour une application locale, ils permettent d’apaiser la peau, les douleurs musculaires ou les inflammations.
  • Macérâts huileux : Réalisés à partir de fleurs ou de plantes infusées dans une huile végétale, ils sont doux pour la peau et utiles en cosmétique naturelle ou en massage.

Le choix de la méthode dépend de nombreux critères : l’objectif recherché (soutien digestif, détente, immunité…), la nature de la plante, la durée de la cure et les préférences individuelles. Un phytothérapeute peut aider à choisir la forme la plus adaptée à chaque besoin.

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Pourquoi consulter un phytothérapeute ?

Les raisons de consulter un phytothérapeute sont nombreuses et variées. Cette approche peut répondre à des besoins ponctuels ou s'inscrire dans une démarche de mieux-être globale.

 

Voici quelques situations courantes où l'accompagnement par un professionnel peut être utile :

  • Soutenir une démarche minceur : certaines plantes peuvent favoriser l’élimination, réguler l’appétit ou stimuler le métabolisme. C’est le cas du maté, du thé vert ou du fucus.
  • Améliorer la qualité du sommeil : des plantes comme la valériane, la passiflore ou la mélisse sont réputées pour leurs effets apaisants.
  • Faire face au stress ou à l’anxiété : la phytothérapie offre des solutions naturelles, avec des plantes adaptogènes comme le ginseng ou des calmants doux comme la lavande ou la camomille.
  • Soulager les inconforts liés à la ménopause : certaines plantes comme la sauge ou le trèfle rouge peuvent accompagner les bouleversements hormonaux.
  • Préserver le confort articulaire : l’harpagophytum, le curcuma ou la reine-des-prés sont souvent utilisés dans une démarche de soutien articulaire.
  • Renforcer l’immunité : l’échinacée, l’astragale ou le thym peuvent être conseillés en prévention lors des changements de saison.

Un phytothérapeute propose un accompagnement individualisé, prenant en compte l’ensemble des paramètres personnels : habitudes alimentaires, niveau de stress, activité physique, histoire de vie. Il adapte ses conseils en fonction de la sensibilité de chaque personne, pour proposer un protocole naturel, réaliste et personnalisé.

 

Comment se passe une séance en phytothérapie ?

Une séance de phytothérapie repose sur un échange approfondi entre la personne accompagnée et le phytothérapeute. L’objectif est de comprendre l’ensemble du mode de vie, des habitudes et des besoins spécifiques, afin de proposer un accompagnement personnalisé.

 

Voici comment se déroule généralement une séance :

  • Accueil et écoute active : le praticien prend le temps de connaître votre parcours, vos attentes, vos habitudes alimentaires et votre rythme de vie.
  • Bilan de vitalité : il s'agit d'un point global sur votre état général, sans visée médicale, pour mieux cerner votre terrain et vos besoins spécifiques.
  • Recommandations personnalisées : en fonction de votre profil, le phytothérapeute peut vous orienter vers certaines plantes, formes galéniques et modes de prise adaptés.
  • Explications et conseils : il vous explique comment utiliser les plantes proposées (dosages, fréquence, durée), ainsi que les précautions éventuelles.
  • Suivi : un second rendez-vous peut être proposé pour ajuster l'accompagnement selon les ressentis et les évolutions observées.

Ce type de séance vise à renforcer votre autonomie, à travers des conseils simples, adaptés et naturels. C’est un accompagnement global qui ne se substitue jamais à un avis médical.

 

La phytothérapie est-elle faite pour tous ?

La phytothérapie repose sur l’utilisation de produits naturels, mais cela ne signifie pas qu’elle est universellement adaptée. Certaines situations nécessitent des précautions ou peuvent rendre son usage inapproprié. C’est pourquoi un accompagnement par un professionnel est essentiel.

 

Voici quelques cas où la prudence s’impose :

  • Grossesse et allaitement : certaines plantes peuvent être contre-indiquées ou provoquer des contractions.
  • Enfants en bas âge : leur métabolisme étant plus fragile, certaines substances végétales sont à éviter.
  • Personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques : des interactions peuvent exister avec les traitements en cours.
  • Personnes allergiques : certaines plantes peuvent provoquer des réactions allergiques cutanées ou respiratoires.
  • Prise de médicaments : certaines plantes peuvent interagir négativement avec des molécules chimiques (effet amplifié ou diminué).

En revanche, la phytothérapie peut être particulièrement adaptée pour :

  • Les adultes en quête de solutions naturelles pour leur équilibre quotidien
  • Les personnes sensibles aux produits chimiques ou aux traitements lourds
  • Les individus souhaitant prévenir certains déséquilibres ou renforcer leur terrain
  • Ceux qui souhaitent accompagner leur hygiène de vie par une approche naturelle

La phytothérapie, bien que naturelle, nécessite discernement et personnalisation. Elle ne doit jamais se substituer à un avis médical lorsque celui-ci est nécessaire.

 

Phytothérapeute qui conseille sa cliente durant une séance de phytothérapie.

 

Quel est le prix d'une séance avec un phytothérapeute ?

Les tarifs varient selon l’expérience du praticien et sa localisation. En moyenne, une séance dure entre 45 minutes et 1h30, pour un prix variant entre 40 et 80 euros.

 

La phytothérapie est-elle remboursée par la Sécurité sociale ?

Actuellement, la phytothérapie n’est pas prise en charge par la Sécurité sociale, car elle ne fait pas partie des actes médicaux conventionnés. Cependant, certaines mutuelles peuvent proposer un remboursement partiel ou forfaitaire selon le contrat souscrit. Cela s’inscrit dans le cadre des médecines douces ou des approches de bien-être.

 

Voici quelques conseils pour bénéficier d’un remboursement potentiel :

  • Vérifiez les garanties de votre mutuelle : certaines intègrent des forfaits annuels pour les consultations de praticiens en bien-être.
  • Renseignez-vous sur les conditions de prise en charge : certaines compagnies demandent que le praticien soit référencé ou agréé.
  • Demandez une facture : le praticien peut vous fournir une attestation à transmettre à votre complémentaire santé.
  • Comparez les offres des mutuelles : certaines sont plus ouvertes aux pratiques complémentaires comme la phytothérapie.

Avant de prendre rendez-vous, pensez à contacter votre mutuelle pour savoir si elle propose un remboursement des séances. Cela peut représenter un avantage non négligeable pour alléger le coût des consultations.

 

Comment choisir un bon praticien en phytothérapie ?

Choisir un praticien en phytothérapie est une étape importante pour bénéficier d’un accompagnement de qualité. Il ne s’agit pas simplement de vérifier ses compétences, mais aussi de s’assurer que sa démarche est éthique, bienveillante et adaptée à vos besoins.

 

Voici quelques critères essentiels à prendre en compte :

  • Formation sérieuse et spécialisée : privilégiez un praticien ayant suivi une formation dédiée à la phytothérapie, idéalement complétée par des connaissances en naturopathie ou en aromathérapie.
  • Approche globale et personnalisée : un bon phytothérapeute prend en compte l’ensemble de votre mode de vie, votre histoire et vos habitudes.
  • Écoute et pédagogie : il doit être capable d’expliquer clairement les bienfaits des plantes proposées, leur mode d’action et leurs limites.
  • Recommandations et avis : les avis et témoignages de personnes ayant consulté le praticien peuvent être de bons indicateurs de confiance.

N’hésitez pas à poser des questions sur son parcours, son approche, sa spécialité ou encore les outils qu’il utilise. Une relation de confiance est primordiale pour un accompagnement serein et efficace.

Consultez d’abord votre médecin avant de faire appel aux pratiques complémentaires.

Phytothérapie : Les principales applications de la pratique

En France, la phytothérapie est encadrée par un cadre réglementaire spécifique visant à garantir la sécurité des utilisateurs et la qualité des produits. Il est important de comprendre les grandes lignes de cette réglementation, en particulier si vous envisagez de consulter ou de vous former à cette pratique.

 

Voici les éléments principaux à retenir :

  • Plantes autorisées : seules les plantes inscrites à la Pharmacopée française peuvent être utilisées légalement dans des préparations destinées à la consommation.
  • Statut des praticiens : les phytothérapeutes ne sont pas reconnus comme professionnels de santé, sauf s'ils sont médecins. Ils ne peuvent donc ni diagnostiquer, ni prescrire, ni soigner.
  • Exercice encadré : le rôle du phytothérapeute est limité à l’accompagnement du mieux-être, dans le respect de la législation en vigueur.
  • Commercialisation des produits : les compléments alimentaires à base de plantes sont soumis à une réglementation européenne et française stricte (étiquetage, allégations, sécurité).
  • Formation libre : l’exercice de la phytothérapie en tant que pratique de bien-être ne nécessite pas de diplôme d’État, mais une formation solide est nécessaire pour garantir la qualité de l’accompagnement.

Cette réglementation vise à protéger le public tout en permettant une pratique encadrée de la phytothérapie dans une logique de complémentarité avec la médecine conventionnelle.

Il n’existe pas de diplôme d’État spécifique à la phytothérapie pour les non-médecins. Toutefois, il est indispensable de suivre une formation sérieuse pour exercer en tant que phytothérapeute. Ces formations sont généralement proposées par des organismes privés.

 

Elles peuvent inclure des modules sur :

  • La botanique et la reconnaissance des plantes
  • La biochimie des principes actifs végétaux
  • Les formes galéniques et techniques de transformation
  • Les précautions d’usage et les contre-indications
  • La construction d’un accompagnement personnalisé

Certaines formations peuvent être intégrées à un cursus plus global, comme la naturopathie, tandis que d’autres sont exclusivement dédiées à la phytothérapie. Il est recommandé de choisir un programme complet, alliant théorie et pratique, afin de garantir une bonne maîtrise de l’accompagnement par les plantes.

 

Se former à la phytothérapie demande de la rigueur, une curiosité permanente et un réel intérêt pour l’humain et le vivant.

Phytothérapie : Vidéos

Présentation Valentina TIMPANARO

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