Nous vivons une année inédite et anxiogène qui se traduit notamment par une consommation d’alcool abusive. En effet, l’alcool permet de fuir une réalité trop cruelle, d’oublier ce contexte non contrôlé, et offre de s’évader à court terme. A la manière d’un anxiolytique, l’alcool rend nos maux supportables.
Pourquoi parler d’alcoolisme ?
Car le prix à payer de l’alcoolisme est très élevé… Ses méfaits peuvent occasionner une destruction progressive du foie, du cerveau, des muscles, des liens privés et sociaux.
3 principes :
- Les hypothèses :
Un traitement anxiolytique initial peut engendrer des effets paradoxaux, réveillant alors vos angoisses : ces dernières conduiront peut-être la personne à boire ou reboire de l’alcool, pour retrouver un peu de sérénité.
Attention ! Le sevrage seul en alcool peut engendrer des symptômes irréversibles.
En conclusion, face au refus du patient d’être hospitalisé, il est opportun de proposer un sevrage ambulatoire.

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L’hypnose participe au contrôle de l’anxiété, et permet à terme de supprimer ou de réduire les anxiolytiques.
- Empathie face à l’alcool :
L’hypnose, à l’aide du praticien, permet d’apaiser et de construire une confiance mutuelle.
En effet, l’hypnose permet de vaincre nos résistances face aux clients éprouvés par la honte, nous évitant de se laisser se noyer par celle-ci, l’isolement, quel que soit leur statut social.
- Pourquoi l’hypnose comme alternative ?
Cette réponse implique de qualifier et de délimiter la place que chacun d’entre nous a le droit d’occuper. Cet espace représente un lieu de liberté, de pensée et de vie, sans alcool.
Cette maladie est encore honteuse alors que toutes les couches de la population sont concernées.

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Arrêtez d’avoir honte et reprenez le cours de votre vie : l’alcoolisme vous détruit, détruit votre entourage, votre job, et peut engendrer des dommages collatéraux.
Par Guillaume Liaigre, praticien en hypnose Ericksonienne certifié et validé par le réseau Medoucine
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